Et si on arrêtait de culpabiliser en mangeant ? Découvrez pourquoi il n’existe pas d’aliments « bons » ou « mauvais », seulement un équilibre global.

Repenser notre rapport à la nourriture
« Le chocolat, c’est mauvais »
« Les légumes, c’est bien »
« Le pain, ça fait grossir »
Ces phrases, on les a tous déjà entendues, parfois depuis l’enfance. Mais en classant les aliments comme « bon » ou « mauvais », on crée une relation de peur et de jugement vis-a-vis de ce que l’on mange, et souvent, vis-à-vis de soi-même.
Et si on apprenait à voir les choses autrement ? Si on redonnait à chaque aliment sa juste place, sans étiquette morale ?
Aucun aliment n’est « mauvais » en soi
La nourriture n’a pas de valeur morale : un gâteau n’est ni « honteux », ni « interdit », pas plus qu’une salade n’est « vertueuse ». Tout dépend de la fréquence, de la quantité et du contexte dans lequel on le mange.
➡️ Un plat de frites ne te rendra pas « malade ».
➡️ Une assiette de légumes ne te rendra pas « parfait(e) ».
Notre corps a besoin de diversité : des fibres, des vitamines, des protéines, mais aussi du plaisir et du partage. C’est l’équilibre global de ton alimentation, sur plusieurs jours ou semaines qui compte, pas sur un repas isolé.

Quand la culpabilité s’installe
En diabolisant certains aliments, on crée de la culpabilité dès que l’on s’autorise à les manger. Cette culpabilité peut provoquer :
- Des restrictions (« je ne dois pas en manger »)
- Puis des craquages (« j’ai out gâché »)
- Et souvent un sentiment d’échec.
Ce cycle alimente un rapport conflictuel à la nourriture, où l’on perd le plaisir et la confiance en soi.
👉 Pourtant, le corps fonctionne mieux quand il n’est pas sous pression constante du « bien » ou du « mal ».
Redonner du sens à l’équilibre
- Diversifie ton assiette : chaque famille d’aliment a son rôle.
- Autorise-toi les aliments plaisir : ils participent à l’équilibre émotionnel.
- Écoute ton corps : la faim, la satiété, les envies sont de précieuses indications.
- Regarde la globalité : un repas « plus riche » n’efface pas une bonne hygiène de vie.
Manger sainement ne veut pas dire manger parfaitement. C’est apprendre à connaître ses besoins, ses envies, et à trouver une harmonie durable entre les deux. Voici quelques pistes pour t’y aider :
L’alimentation, c’est avant tout un apprentissage d’écoute et d’adaptation, pas de perfection.
Et si on changeait le discours ?
Imagine un monde où l’on dirait plutôt :
« Ce repas m’a fait du bien »
« J’ai pris plaisir à manger ça »
« J’ai écouté mon corps aujourd’hui »
Changer les mots, c’est aussi changer la façon dont on se perçoit. En sortant du jugement, on retrouve la liberté de manger sans peur, avec plaisir et respect pour son corps.
En résumé 🌸
Il n’existe pas de bon ou de mauvais aliments, seulement des contextes, des besoins et des émotions. Apprendre à manger sans culpabilité, c’est redonner du sens à ce que l’on met dans son assiette, mais aussi à la façon dont on se parle. Parce qu’au fond, l’alimentation, c’est bien plus que ce que l’on mange : c’est une manière de prendre soin de soi.

